HERMANN Toussaint, Henri

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 28 mars 1850 à Verdun (Meuse) ; maçon ; domicilié 6, rue Sainte Barbe à Vanves (Seine) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Fils d’un charpentier, Hermann avait été condamné à de la prison pour vol en 1868 ; exempté du service militaire pour défaut de taille, il servit dans la garde mobile pendant le Siège de Paris et s’engagea dans le 41e bataillon fédéré après le 18 mars 1871 où il fut élu caporal ; il combattit à Malakoff, Vanves, Châtillon ainsi qu’aux barricades des boulevards d’Enfer, Saint-Michel et de la place du Panthéon. Il fut arrêté le 28 mai à Belleville, près de l’Église ; détenu sur un ponton à Cherbourg, il fut condamné, le 10 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872 par la Garonne.
Amnistié le 15 janvier 1879, il rentra par le Var. Il mourut à Paris (XIVe arr.) le 17 septembre 1899.

Son père servit comme vétéran dans la 14e légion fédérée pendant la Commue, et l’un de ses frères dans les troupes de Versailles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61702, notice HERMANN Toussaint, Henri par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 avril 2020.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 251(432) et GR 8 J 557. — ANOM COL H 86. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Paris, V4E 9754 (3910). — L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 13 avril 1872. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable