HÉRON François, Antoine, Julien, dit Guerre à outrance

Né le 7 septembre 1832 à Persan, arr. de Pontoise (Seine-et-Oise) ; cintreur de ressorts ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant adoptif. De son aveu, il avait été condamné, en 1858, pour mise en circulation de fausse monnaie.
Caporal pendant le Siège et la Commune de Paris, il se trouvait dans la 6e compagnie de marche du 101e bataillon de la Garde nationale ; il occupa le village d’Arcueil du 15 avril au 12 mai 1871, puis se rendit à Passy (XVIe arr.) où il entra au service d’un état-major fédéré, 7, rue Guichard ; il y fut fait prisonnier.
On recueillit sur lui de très mauvais renseignements (selon la police) : il était appelé « Guerre à outrance ». Le 11e conseil de guerre le condamna, le 8 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 15 janvier 1879, Héron obtint la remise de sa peine et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61709, notice HÉRON François, Antoine, Julien, dit Guerre à outrance, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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