Né le 7 octobre 1831 à Ingouville (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris, 39, rue des Hautes-Vignolles XXe arr. ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il habitait Paris depuis 1856. Il fut exempté de service militaire par la présence d’un frère sous les drapeaux.
Pendant le 1er Siège, il appartint à une compagnie sédentaire du 218e bataillon de la Garde nationale et il continua son service après le 18 mars 1871, faute de travail et de ressources. Du 15 au 20 mars, il fut élu caporal, puis sergent à la mi-avril. Le 2 avril, sa compagnie alla à Charonne, et le 30, à Montrouge où il resta jusqu’au 21 mai ; il fut arrêté le 28 mai sur les hauteurs de Belleville.
On recueillit sur lui de bons renseignements. Le 15e conseil de guerre le condamna, le 16 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 11 août 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention, puis remise le 20 octobre 1877 ; il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.