Par Jean-Pierre Besse
Communard, probablement tué pendant la Semaine sanglante.
Martin Héryl (ou Héry, ou Néry) avait été condamné en juillet 1870 pour coups et blessures à sa femme. Réfugié à Paris à sa sortie de prison, il fit partie, sous la Commune, du 124e bataillon de la Garde nationale, et « aurait, dit-on, été fusillé sur les barricades ». Originaire de Liancourt (Oise), il avait signé, en avril 1871, un manifeste « à nos frères du département de l’Oise », appelant à la conciliation, mais, en fait, exprimant sympathie à la Commune de Paris et défiance à l’égard du gouvernement de Versailles (cf. Murailles... 1871, op. cit., pp. 390-391).
Il était présenté en 1871 par le procureur de Beauvais comme un être extrêmement dangereux et selon un autre rapport "il se serait engagé en septembre 1870 pour les Francs tireurs et serait devenu capitaine du 143e bataillon de la garde nationale". Il était domicilié 217 faubourg Saint-Martin.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : Arch. Nat., C. 2882 (Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars).— Arch. Dép. Oise, Mp 1410.