HIERUNDIÉ Pierre

Né le 2 mars 1830 à Siérentz (Haut-Rhin) ; demeurant à Paris, 67, rue du Faubourg-Saint-Denis (Xe arr.) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Ancien artilleur de la garde, il fut libéré en 1865.
Pendant le 1er Siège, il se trouvait dans la 4e batterie de la Garde nationale. Fin mars 1871, il passa dans la 10e batterie ; nommé lieutenant, il fut envoyé, au début d’avril, au fort de Vanves ; dix jours après, il fut blessé à la suite d’une maladresse par un autre fédéré. Il passa quinze jours chez lui ; le 18 avril, il conduisit un détachement à Issy ; de nouveau blessé, il fut transporté à l’ambulance d’Issy, puis à l’hôpital Saint-Martin où il fut arrêté le 28 mai.
Les renseignements recueillis à son sujet n’étaient pas satisfaisants (selon la police). Le 7e conseil de guerre le condamna, le 9 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 14 février 1877, sa peine fut commuée en déportation simple et, venant de l’île Nou, il arriva à l’île des Pins le 14 mai 1877 ; il y fut bien noté, alors qu’on le disait « sujet peu intéressant » lorsqu’il était à la presqu’île Ducos. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61763, notice HIERUNDIÉ Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754, n° 5489. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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