HINARD Joseph, Pierre, Gustave

Il était sans antécédents judiciaires. Capitaine d’état-major, sous la Commune de Paris, à la 1re légion fédérée, il fut accusé d’avoir participé à l’incendie du Palais-Royal et condamné par contumace, le 3 mars 1873, par le 3e conseil de guerre, à la peine de mort.
Le 14 novembre 1872, le 10e conseil de guerre lui avait déjà infligé une condamnation à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il y a sans doute identité avec Hinart, résidant en 1926 à Montataire (Oise) alors âgé de 79 ans, qui fut, cette année-là, invité et fêté à Moscou (renseignement communiqué par G. Mader).