Né le 8 septembre 1840 à Manderen (Moselle) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, père de deux enfants, il vivait cependant en concubinage avec une femme dont il avait des enfants.
Il fut, pendant le Siège, clairon à la 1re compagnie de marche du 202e bataillon de la Garde nationale, et le resta sous la Commune de Paris.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 17 septembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 23 août 1877, en déportation simple et remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.