HOCQUIGNY Julien

Il était célibataire. De 1859 à 1867, il avait subi trois condamnations pour vol et abus de confiance, condamnations variant de vingt jours à deux mois de prison.
Pendant le 1er Siège, il fut garde mobile de l’Aisne. Après l’armistice, il retourna dans son pays, à Vaujours ; il y travailla jusqu’au 14 avril 1871, puis vint à Paris où il fut arrêté, dit-il, par des fédérés ; pour être libéré, il s’enrôla dans la 3e compagnie de marche du 12e bataillon. Il fut arrêté place Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.).
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 4 mai 1872, à cinq ans de prison, dix ans de privation de ses droits civiques et dix ans de surveillance de la police ; le 19 octobre 1876, Hocquigny obtint une remise de trois mois.