Né le 26 janvier 1852 à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; « soi-disant employé de commerce, mais en réalité vagabond ». Il avait subi, de 1867 à 1870, cinq condamnations, dont deux pour vol.
Garde au 89e bataillon fédéré en 1871, il fut condamné, le 16 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.