Né le 13 mars 1828 à Caen (Calvados) ; imprimeur à Caen, rue Froide ; sympathisant de la Commune de Paris.
Les 21 et 23 mai 1871, le Franc-Parleur, journal républicain rédigé à Caen par le nommé Talbot et imprimé par Hommais, publia un article « contenant l’apologie des actes de la Commune et rejetant tout l’odieux de la guerre civile sur le gouvernement de Versailles ». Pour ce fait, la cour d’assises du Calvados condamna, le 17 juin 1871, Talbot et Hommais respectivement à un an de prison, 1.000 f d’amende, et quinze jours de prison, 100 f d’amande.
Hommais avait déjà été condamné en 1869 à 200 f d’amende pour publication de fausse nouvelle. Il était représenté « comme un esprit borné, n’ayant aucune tendance politique dangereuse ». Il était marié, sans enfant.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/729 et C 2885.