HOPP Aloïse

Né le 10 mai 1834 à Epfig (Bas-Rhin) ; demeurant à Paris, 48, rue Meslay (IIIe arr.) ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père adoptif d’un enfant ; ancien militaire. Pendant le 1er Siège il fut successivement sergent, sous-lieutenant et lieutenant à la 4e compagnie sédentaire du 214e bataillon de la Garde nationale ; il prétendit avoir refusé le grade de capitaine lors de l’insurrection et avoir continué son service comme lieutenant. Fin mars 1871, les compagnies de marche furent envoyées à Issy, et Hopp fut chargé des fonctions d’adjudant-major « dans la portion sédentaire du bataillon ». Il continua jusqu’à la fin et serait rentré chez lui le 27 mai.
Les renseignements recueillis lui étaient favorables. Le 9e conseil de guerre le condamna le 1er avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut très bien noté en déportation ; le 2 juillet 1876, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 20 octobre 1877 ; le 26 novembre 1878, la surveillance de la police fut levée. Hopp était rentré, en 1877, par le Navarin. Amnistié, il se retira à Liancourt (Oise).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61830, notice HOPP Aloïse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, M 827 (liasse H, dossier Belle-Île). — Note de Louis Bretonnière.

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