HORLIN Auguste

Né le 14 février 1825 à Valenciennes (Nord) ; demeurant à Paris ; carrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de famille. De 1852 à 1868, il avait été condamné deux fois pour rébellion et outrages à un agent.
Pendant la Commune de Paris, il appartint à la XIVe légion d’artillerie de la Garde nationale ; le 10 mai 1871, il se trouvait au fort de Montrouge et y resta jusqu’au 19 mai ; il revint à Paris et prit part aux combats de rue ; il fut blessé le 22 mai sur la barricade de la chaussée du Maine ; on l’arrêta le 15 juin à sa sortie de l’hôpital Cochin.
Il était signalé comme exalté et dangereux. Le 11e conseil de guerre le condamna, le 26 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 30 avril 1872, sa peine fut commuée en déportation simple (il faut néanmoins signaler que Horlin fut enregistré comme « déporté en enceinte fortifiée » le 9 février 1873 ; il arriva en effet à Nouméa le 9 février 1873), puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61832, notice HORLIN Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Roger Pérennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Nantes, Ouest éditions, 1991. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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