HOUEL François

Né le 21 août 1840 à Mousseras [?] (Vosges) ; demeurant à Paris, avenue de Clichy ; cordonnier ; communard.

Il était veuf, père d’un enfant. Ancien caporal au régiment de sapeurs-pompiers. Il fut libéré en 1868 avec un certificat de bonne conduite et devint sergent au 90e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège.
Au moment de l’armistice, Houel reprit son état de cordonnier, puis s’enrôla, après le 18 mars 1871, dans le 207e bataillon. Le 7 mai, il fut incorporé dans l’artillerie auxiliaire. Il fut arrêté le 22 près de la rue de Lévis, XVIIe arr.
D’après de nombreux témoignages, c’était un « homme entièrement dévoué à l’insurrection » ; d’après d’autres, il se serait enrôlé pour toucher la solde. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 30 mars 1872, à la déportation simple ; le 23 décembre 1874, sa peine fut commuée en cinq ans de détention.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61848, notice HOUEL François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 septembre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.

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