HOURIER Alfred, Louis (ou HOURIEZ)

Né le 4 février 1834 à Arras (Pas-de-Calais) ; demeurant à Paris, 85, rue du Moulin-des-Prés (XIIIe arr.) ; journalier ; communard.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait subi trois condamnations, mais deux avaient trait à des délits de chasse ; la troisième, en mai 1870, était de quinze jours de prison et 300 f d’amende pour contravention aux lois sur les réunions publiques. Il habitait Paris depuis 1857 et fut employé dans deux raffineries de sucre, six ans dans chacune d’elles.
Lors du Siège, il était simple garde dans la 8e compagnie sédentaire du 101e bataillon et il continua son service sous la Commune de Paris. En avril 1871, il passa à la 8e compagnie de marche, alla au fort de Bicêtre et à Cachan. Le 101e bataillon rentra à Paris le 22 mai. Hourier demeura à la barricade de la rue aux Cailles jusqu’au 25, puis se retira chez lui. Arrêté courant juin, il fut incarcéré à Rochefort.
On avait sur lui les renseignements les meilleurs et, devant le conseil de guerre, « il eut une bonne attitude bien que peu intelligent ». Le 2 mars 1872, le 20e conseil de guerre le condamna à cinq ans de détention, qui furent commués le 14 mai 1872, en un an de prison avec privation des droits civiques.
Il fut libéré le 2 mars 1873 de la maison d’arrêt de justice et de correction de Beauvais.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61864, notice HOURIER Alfred, Louis (ou HOURIEZ), version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/744. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.— Arch. Dép. Oise, Mp 1517/3.

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