HOUSSEAU Victor

Né le 5 janvier 1826 à Solre-le-Château (Nord) ; demeurant à Paris, 54, rue du Chemin-Vert (XIe arr.) ; marbrier-sculpteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. De 1840 à 1859, il avait subi cinq condamnations dont l’une à trois ans de prison pour vol ; depuis une douzaine d’années, il avait la réputation d’un ouvrier laborieux.
Pendant le 1er Siège, il était sergent dans la 1re compagnie de marche du 66e bataillon de la Garde nationale ; il démissionna le 18 mars 1871 à la suite d’une discussion avec son commandant, puis il continua comme simple garde ; il ne participa à aucune sortie, dit-il ; le 19 mai, il rentra chez lui et cessa tout service.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 16 mai 1872, à la déportation simple ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline ; à Nouméa, d’après un rapport du gouverneur en date du 20 octobre 1878, il avait mauvais esprit et une mauvaise conduite, mais il était bon travailleur. Amnistié le 15 janvier 1879, il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61874, notice HOUSSEAU Victor, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747 et 770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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