HUBERT François

Né vers 1825 ; habitant Saint-Étienne (Loire) ; ouvrier plâtrier ; participant à la Commune de Saint-Étienne.

Il était originaire des environs de Laval (Mayenne), d’où son surnom de Manceau.
Membre du comité de la rue de la Vierge et du comité du Sud-Ouest, de Saint-Étienne, président du comité de Beaubrun, il participa à la fondation du journal La Commune en octobre 1870. Voir Durbize.
Le 23 mars 1871, il était à la réunion du Comité central, à la Rotonde, le 24 à celle de la rue de la Vierge qui le désigna pour aller demander la proclamation de la Commune à l’Hôtel de Ville.
Il fut acquitté par la cour d’assises de Riom le 5 décembre 1871. Voir Benoît Thibaudier.

De taille au-dessous de la moyenne, il présentait une barbe inculte et un œil un peu hagard, mais son langage était pur et sa parole franche.
« C’est un fou philanthrope, avait dit le président des assises. Il a dépensé plus de 40.000 f en œuvres de bienfaisance pour les ouvriers et a été enfermé plusieurs mois dans une maison de santé ». Il avait été condamné, en 1849, pour coups et blessures.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61906, notice HUBERT François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 septembre 2019.
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