Né le 20 janvier 1826 à Bourmont (Haute-Marne) ; demeurant à Paris ; employé ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Ancien militaire, il avait été employé plusieurs années à la préfecture de police et n’avait fait l’objet d’aucune plainte.
Caporal, puis sergent dans la 1re compagnie de marche du 83e bataillon de la Garde nationale lors du 1er Siège, il conserva son grade après le 18 mars 1871. Nommé lieutenant le 8 avril, il fut blessé à Neuilly le 14 ; transporté à l’ambulance du Luxembourg, il en sortit le 21 mai.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 24 juillet 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Le 30 novembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, puis sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et 777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.