HUET Arthur, Louis

Né le 18 mars 1852 à Paris ; y demeurant ; vidangeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était le frère de Marcelin Huet et de Tranquille Huet ; célibataire. Il avait subi avant 1870 six condamnations pour coups, vagabondage, outrages à agents et rébellion.
Il s’engagea pour la durée de la guerre contre la Prusse au 23e bataillon de chasseurs à pied et fut licencié vers le 24 mars 1871 ; il se trouvait, dit-il, à Meaux (Seine-et-Marne) et au Pré-Saint-Gervais (Seine) pendant une partie de l’insurrection et ne serait revenu que le 21 mai à Paris où on le contraignit à s’enrôler au 230e bataillon de la Garde nationale. Il se serait rendu le 26 mai au fort de Romainville ; il portait, quand on l’examina, deux blessures d’origine douteuse.
Après un premier non-lieu, on l’inculpa dans l’incendie des docks de la Villette, mais il fut acquitté, pour ce fait, à la minorité de faveur ; toutefois, sa participation à la lutte lui valut, le 30 octobre 1872 (4e conseil de guerre), la déportation dans une enceinte fortifiée ; à Nouméa, il devait être condamné à deux ans de prison et dix ans de surveillance pour coups et blessures.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61928, notice HUET Arthur, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et BB 27. — Gazette des Tribunaux, 30 et 31 octobre 1872.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable