Né le 6 août 1846 à Paris ; y demeurant ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était garde mobile dans un bataillon de la Seine. Après le 18 mars 1871, il se tint caché, mais, le 1er mai, fut forcé, dit-il, d’entrer dans la 5e compagnie de marche du 127e bataillon fédéré. Il se serait caché du 21 au 28 mai, date de son arrestation, chez un marchand de vins en face de l’église de Belleville, XIXe arr.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 18 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut mal noté en déportation ; le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.