Né le 4 mars 1845 à Paris ; y demeurant ; vidangeur ; communard.
Il était le frère de Arthur Huet et de Tranquille Huet ; célibataire ; il n’avait subi aucune condamnation avant 1870, bien qu’il soit présenté comme ayant « presque tous les défauts ».
Incorporé pendant la guerre à un bataillon de garde mobile, licencié après l’armistice, il entra, au début d’avril 1871, au 242e bataillon de la Garde nationale où était son frère Tranquille et y devint sergent, puis sous-lieutenant.
Arrêté le 24 juillet 1871, mis au cachot quinze jours pour s’être battu à la prison des Chantiers avec l’un de ses codétenus, il fut condamné, le 30 octobre 1872, par le 4e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité pour participation à l’incendie des docks de la Villette. Il avait nié s’être battu derrière une barricade ; la blessure constatée à son bras gauche résultait, dit-il, d’un coup de fourchette.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gazette des Tribunaux, 30 et 31 octobre 1872.