Né le 28 juin 1837 à Paris ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il était garde, sous la Commune de Paris, au 248e bataillon fédéré. Blessé à la tête, il fut arrêté, le 1er juin 1871, à l’hôpital Saint-Antoine, XIIe arr., pour avoir dit « qu’il n’éprouvait aucun regret d’avoir servi la Commune et qu’il était prêt à recommencer ».
Il avait subi quatre condamnations pour vols, coups et rébellion. Le 13 février 1872, le 14e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.