Né le 6 aout 1832 à Bourg-d’Oisans (Isère) ; estampeur ; communard.
Louis Hyon habitait Paris au 41 de la rue Saintonge (quartier des Enfants-Rouges, IIIe arr.). Il avait été condamné, le 4 novembre 1858, à Grenoble (Isère) à trois mois de prison et à 100 f d’amende pour complicité d’adultère.
Il était capitaine dans le 205e bataillon fédéré pendant la Commune de Paris et il fut condamné (par contumace ?), le 7 juin 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée pour faits insurrectionnels.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/857. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de Rémy Scherer.