Né le 3 juin 1831 à Paris ; il demeurait, 71, passage Eugénie à Saint-Ouen (Seine) ; maçon ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Il fit un congé au 12e bataillon de chasseurs à pied et fut libéré en 1858 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, Imbert était sous-lieutenant dans la 4e compagnie du 26e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il fut versé dans la 6e compagnie, qui l’élut capitaine le 5 ou le 6 mai 1871. Au début d’avril, il avait participé à la sortie au Mont-Valérien ; il ne prit aucune part à la lutte dans Paris.
« Excellent ouvrier », il fut « réclamé avec insistance par MM. Farcot, directeurs des Docks et de l’usine de Saint-Ouen ». Le 3e conseil de guerre le condamna, le 3 avril 1872, à dix ans de privation de ses droits civiques et à cinq ans de prison, commués, le 10 septembre 1872, en un an de prison, mais la privation de ses droits civiques fut maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/755.