MAGNIER Roger, Georges, René

Fils d’un couple de cheminots — le père fut surveillant principal et la mère garde-barrières —, Roger Magnier, le cinquième de huit enfants, eut également deux oncles, une tante et un cousin cheminots. Après l’obtention du certificat d’études primaires et du CAP d’ajusteur, il travailla à dix-sept ans et pendant un an dans une entreprise de travaux publics. Ensuite, il entra chez Peugeot et y resta quatre ans, la période du service militaire comprise. Le 3 mars 1965, il fut admis à la SNCF comme facteur à l’essai en gare d’Épinal. Il fut ensuite facteur mixte. En 1969, il fut promu intérimaire de 3e classe en gare de Pont-Saint-Vincent. Il quitta cet établissement à la suite de sa réussite au grade de contrôleur stagiaire (agent de maîtrise) pour rejoindre la circonscription des Trains de Nancy. Il partit en retraite anticipée pour raisons de santé en 1992, au grade de technicien commercial principal.
Il avait adhéré à Force ouvrière en 1965, l’année de son entrée à la SNCF. En 1966, il fut élu secrétaire du syndicat d’Épinal, en remplacement de Georges Arlay. Il assuma cette fonction jusqu’à son départ pour la gare de Pont-Saint-Vincent. En 1969, il fut le fondateur du syndicat FO de ce centre ferroviaire et en assuma le secrétariat jusqu’en 1981. Denis Dessenon lui succéda. Il siégea également au comité mixte de la circonscription Exploitation d’Épinal, de celle de Nancy-Étoile, puis de la circonscription des Trains de Nancy.
En 1973, il fut élu secrétaire de la Section technique Exploitation de l’Union régionale Nancy. Il fut remplacé, par la suite, par Claude Goudonnet, sous-chef de gare à Nancy-Ville. Roger Magnier fut également membre du conseil national de la fédération.
Père de quatre enfants (trois garçons et une fille), il vit maritalement avec une professeur de collège.