Né le 8 février 1900 à Arras (Pas-de-Calais), mort le 5 juin 1970 à Paris (XIIIe arr.) ; cheminot à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ; syndicaliste unitaire et militant communiste.
Fils d’une repasseuse, marié, père d’un enfant, Jules Magret habitait à Paris (XXe arr.). Entré à la compagnie des chemins de fer du Nord en janvier 1916, il était ouvrier au service du matériel roulant au dépôt du Landy à Saint-Denis. Sa femme travaillait aux usines Citroën.
En 1925, Magret fut délégué au congrès contre la guerre (Paris) comme représentant les cheminots de La Plaine-Saint-Denis. Trésorier général du syndicat unitaire des cheminots de Paris-Nord (voir Louis Péria), il devint le 5 décembre 1926 secrétaire général de l’Union des syndicats unitaires des cheminots de la région parisienne. Au congrès de l’Union des syndicats de la région parisienne, en février 1927, il fut élu membre de la commission exécutive et conserva cette fonction l’année suivante. Magret était membre du Parti communiste.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13090, 13681. — Arch. PPo. 300. — Bulletin officiel de l’Union des syndicats, avril 1927. — État civil.