Né le 27 juillet 1843 à Paris ; y demeurant, rue Vicq-d’Azir (Xe arr.) ; lithographe ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il était fourrier puis fut élu, le 5 avril 1871, sergent-major dans une compagnie sédentaire du 203e bataillon de la Garde nationale. Le 15, il suivit les compagnies de marche à Issy comme simple garde. Il resta deux jours au Couvent des Oiseaux, puis rentra à Paris où il remplit les fonctions de sergent-fourrier à la 1re compagnie sédentaire. Le 28, il retourna à Issy et resta trois jours au Couvent des Oiseaux. Au début de mai, il alla à Bagneux et resta deux jours à une barricade ; il fut envoyé au fort de Montrouge qu’il quitta le 21, regagna son domicile et, le 22, se cacha chez un voisin ; il y resta jusqu’au 28. Il y eut des renseignements contradictoires sur sa conduite pendant la dernière semaine.
Il affirmait n’avoir jamais subi de condamnation, et put présenter un bon certificat de son ancien patron. Il fut condamné, le 9 décembre 1871, par le 16e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques ; il obtint la remise de sa peine le 24 juin 1876, avec dispense de la surveillance de la police.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/736.