Né le 18 décembre 1840 à Haudainville (Meuse) ; y demeurant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il fut incorporé le 20 juillet 1861 à titre de remplaçant au 2e régiment d’artillerie. Il passa brigadier. En 1865, à la suite d’une longue absence, il fut considéré comme déserteur. Amnistié le 14 août 1869, il fut incorporé dans son ancien régiment.
Le 18 mars 1871, la 4e batterie du 2e régiment d’artillerie était à Paris, place de Courcelles. Jacquemin refusa à deux reprises de suivre ses camarades à Versailles après que les insurgés se furent emparés des pièces. Il fut nommé lieutenant le 4 avril, puis capitaine au début de mai. Son rôle se borna toutefois à des transports de vivres et de munitions. Il fut arrêté le 5 août 1871 à Haudainville et condamné, le 8 septembre 1871, par le 1er conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut commuée en déportation simple le 28 février 1877, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.