JACQUIN Auguste, Louis

Né le 18 juin 1838 à Metz (Moselle) ; demeurant à Paris ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était veuf, sans enfant. Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 137e régiment de ligne, il fut libéré le 6 mars 1871 et reprit son travail le 14 ; vers le 15 avril, sans ouvrage, il s’enrôla à la 2e compagnie de marche du 206e bataillon de la Garde nationale. Peu après il fut nommé sergent-fourrier ; il était membre de la commission municipale du XVIIe arr. (Voir P. Bonnefond). Le 2 mai, il alla à Issy et y resta cinq jours, puis rentra à Paris et occupa la poudrière près de la porte Maillot. Il fut fait prisonnier, sans résistance, le 22 mai, et fut condamné, le 25 avril 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 12 septembre 1872, en déportation simple, puis, le 22 juillet 1876, en cinq ans de détention avec dispense de la surveillance de la police. Il mourut à l’hôpital de l’île des Pins le 23 janvier 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62188, notice JACQUIN Auguste, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 22e conseil (n° 168). — Arch. PPo., listes de contumaces.

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