Né le 3 juin 1851, à Paris ; y demeurant, 105, rue de Sèvres (XVe arr.) ; ouvrier glaceur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, à peine âgé de quinze ans, à quinze jours de prison pour outrages à agents, puis, l’année suivante, pour vol, à la maison de correction ; en 1869, il encourait une nouvelle condamnation pour vol.
Maréchal des logis fédéré, il fut condamné, le 18 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Amnistié, il fut rapatrié par le Var. Il était signalé à l’attention de la police par une note du 1er novembre 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828. — Arch. PPo., B a/466 et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.