Né vers 1833 (vers 1840, dit-on ailleurs) ; corroyeur ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Au sein de l’Internationale, il était, d’après le rapport, « chargé de la distribution des secours aux grévistes ». Cette tâche a pu lui être confiée à une ou plusieurs reprises, mais il ne s’agissait pas d’une fonction permanente. Son dernier domicile connu avant 1871 était, 19, passage Prévost, à Paris, XIIIe arr.
Lieutenant, sous la Commune de Paris, au 185e bataillon fédéré, il fut condamné par contumace, le 29 (ou le 27 ?) novembre 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il fut gracié le 29 mai 1879.
SOURCES : Arch. Nat., 24/862, n° 5741. — Arch. Min. Guerre, 9e conseil, n° 645. — Arch. PPo., listes de contumaces.