JAMET Adolphe

Né le 1er mai 1842 à Paris ; demeurant, 15, passage Dubois, XIIIe arr. ; porteur de farines ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était le frère d’Octave Jamet ; célibataire, il vivait en concubinage ; il avait été condamné, le 24 mars 1866, à dix jours de prison pour vol.
En mars 1871, il avait été amputé de trois doigts d’un pied, ce qui l’empêcha de faire du service actif ; il fut employé dans les ambulances. On lui reprocha une arrestation en avril ; le 24 mai, Dubois, propriétaire dans le passage qui portait son nom à la Butte-aux-Cailles, versa de l’acide sulfurique sur les fédérés qui voulaient envahir sa maison ; Jamet Adolphe était parmi eux et fut brûlé au bras et au cou ; Dubois fut tué, mais Jamet nia avoir pris part à l’exécution.
Il fut condamné, le 15 mars 1872, par le 14e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité. Il arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. Sa peine fut commuée, le 5 juin 1879, en cinq ans de bannissement, puis remise le 27 novembre 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62230, notice JAMET Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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