Né le 9 février 1854 à Paris ; y demeurant 59, rue Lepic (XVIIIe arr.) ou 18, rue de l’Orillon (XIe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Au service de la Commune dès le début de l’insurrection, il entra le 25 mars 1871 dans les Éclaireurs de la Seine. Le 3 avril, il était au Mont Valérien et rentra à Paris le 4. Il partit peu après pour Neuilly, puis au fort d’Issy où il resta du 9 au 12 avril. Lors de l’entrée des troupes, il demeura chez lui deux jours ; mais, le 23, il prit part à la lutte ; il défendit notamment la barricade du boulevard du Prince-Eugène. Il fut arrêté le 28 mai près de l’église de Belleville, XIXe arr. , et incarcéré à Rochefort.
On recueillit sur lui des renseignements favorables. Il fut condamné, le 28 février 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, commuée, le 5 juin 1872, en cinq ans de détention, puis remise le 6 mars 1876. Il était néanmoins arrivé à Nouméa le 2 novembre 1872.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.