Né le 13 mars 1845 à Narbonne (Aude) ; dessinateur, ou ingénieur civil ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Sous la Commune de Paris, il était capitaine du génie et assura des travaux de défense dans le IXe arr. Il fut condamné par contumace, le 6 novembre 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il fut arrêté le 24 janvier 1875 alors qu’il se cachait sous le nom de Villars. Il fut alors condamné, le 12 février 1875, par le 3e conseil de guerre, à la même peine qu’en 1872. Il arriva à Nouméa le 30 janvier 1876. Sa peine fut commuée en déportation simple (1878), puis remise, et il rentra par le Tage.
Jean J.-B. était très certainement l’ingénieur militaire de 3e classe Jean, chargé, pendant la Commune, des travaux du génie dans la 7e section (Point-du-Jour à Porte de Vanves) qui fut nommé, le 8 mai 1871, ingénieur de 2e classe (cf. J.O. Commune, 10 mai).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/814. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.