JEAN Pierre

Il était célibataire. Sous la Commune de Paris, il fut élu délégué du IXe arr., le 10 avril 1871, à la commission des barricades. Il vivait en concubinage avec une couturière et habitait rue Neuve-Coquemard [?]. Dans le courant d’avril, il alla habiter, croit-on, 44, rue Pigalle (IXe arr.).
Après le « rétablissement de l’ordre », il devint fruitier et marchand de beurre, 142, rue du Bac (VIIe arr.), et habita enfin rue du Sentier (IIe arr.). Le 22 avril 1873, il fut nommé piqueur de 3e classe du service d’architecture et attaché à l’agence de la mairie du XIIe arr. Une pièce du dossier le dit auteur du tombeau de Victor Noir. Il avait été condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée. Arrêté en juillet 1873, il fut condamné, le 26 juillet, par le 4e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques.