Né le 6 juin 1842 au Puy (Haute-Loire) ; demeurant à Paris, 64, rue de Charenton (XIIe arr.) ; papetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1861, à trois jours de prison pour vagabondage.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde à la 2e compagnie de marche du 56e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris.
Il fut condamné, le 18 mars 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879. Il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.— Note de Louis Bretonnière.