Né le 12 octobre 1835 à Champey (Haute-Saône), mort le 26 juin 1878 en déportation en Nouvelle-Calédonie ; communard.
Excellent instituteur primaire, puis employé au Mont-de-Piété. Sous-lieutenant, pendant la Commune de Paris, au 142e bataillon fédéré, Frédéric Jeand’heur fut arrêté le 22 mai 1871, et condamné, le 6 mai 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple.
Déporté simple, il s’était établi comme précepteur des enfants d’un hôtelier de la commune de Bouloupari (Nouvelle-Calédonie). Sa peine fut réduite, en 1877, à sept ans de détention, mais il mourut le 26 juin 1878 en déportation.
Il a été assassiné par des Kanaks, et serait, disent des historiens locaux, la première victime de la révolte de 1878.
Son décès n’a pas été transcrit, à l’époque, dans sa commune de naissance.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/832 et BB 27. — Renseignements fournis par un descendant collatéral, Henri Jeand’heur.