JEANJEAN Henry ou Henri

Le père de Henry Jeanjean, Jean Jeanjean, mineur puis voiturier, puis cultivateur, était né le 13 septembre 1815 à Ruette (Belgique), sa mère, Marie Françoise Grandjean, née vers 1922, était semble-t-il de Remilly. Ils se marièrent dans cette ville en octobre 1842 et eurent cinq enfants.

Demeurant à Paris ; célibataire, Henry Jeanjean était journalier. Pendant le 1er Siège, il fit partie du 29e bataillon de la Garde nationale ; après l’armistice, il devint charretier chez un entrepreneur de transports, gare du Nord. Obligé de cesser son travail le 5 avril 1871, il prétendit avoir été arrêté le 8 et incorporé dans la 2e compagnie de marche du 29e bataillon fédéré. Du 1er au 18 mai, il servit à Levallois-Perret, au pont d’Asnières et à Clichy. De retour à Paris, il participa à la construction de barricades et fut fait prisonnier le 28 mai à Belleville, XIXe arr. ; les renseignements recueillis sur lui étaient favorables.
Il fut condamné, le 7 mai 1872, par le 16e conseil de guerre, à deux ans de prison. Voir F. Zingé.

Henry Jeanjean se maria le 14 août 1875 à la mairie du XVIIIe arr. avec Fortunée Marie Frumence, née le 10 décembre 1853 à Beaumont (Seine-et-Oise, Val d’Oise). Son père avait disparu en 1871. Était-ce un communard ? Jeanjean était alors "conducteur de viande". dans le XIXe arr. En 1880 naquit un fils prénommé Gustave. La famille habitait alors 7 impasse Molin dans le XVIIIe arr.
Selon le recensement de 1886, Henry, Fortunée et Gustave Jeanjean demeuraient à Saint-Denis rue de la Boulangerie. Henry Jeanjean travaillait comme voiturier.