JEANNERET Georges

Né à Môtiers (Neuchâtel, Suisse) en 1848, mort à l’asile de Préfargier (Neuchâtel, Suisse) en avril 1931. Communard, graveur, auteur de divers ouvrages.

Frère de Gustave Jeanneret, Georges Jeanneret avait appris le métier de graveur qu’il exerçait à Paris. Lors du siège de la capitale, il servit dans le 85e bataillon de la Garde nationale. Le trouvant trop « réactionnaire », il le quitta après la proclamation de la Commune. Le 18 mai 1871, il entra dans un bureau de la préfecture de police. Après la victoire des Versaillais, il se cacha à Paris jusqu’en novembre 1871.
Ayant réussi à regagner Neuchâtel, il y publia l’un des premiers ouvrages sur la Commune, qu’il avait sans doute rédigé à Paris, alors qu’il s’y dissimulait. Pendant une partie de 1872 et de 1873, il résida à Bruxelles où il s’adonnait au commerce des livres et journaux socialistes. Rentré à Neuchâtel, il publia divers ouvrages et articles ; esprit exalté et peu équilibré, il y mena une existence agitée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62325, notice JEANNERET Georges, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 octobre 2021.

ŒUVRES PRINCIPALES : Paris pendant la Commune révolutionnaire de 1871, Neuchâtel, 1871, 335 p. — Un cénacle neuchâtelois au quartier Latin ou bohème artistique et littéraire, t. I (seul paru), Neuchâtel, [1877], 141 p.

SOURCES : Lettres de Georges à Gustave Jeanneret (1871-1873) conservées par M. Blaise Jeanneret (recherches faites par M. Vuilleumier). — Presse en ligne. — Note de Marianne Enckell.

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