Étudiant en droit ; militant blanquiste sous le Second Empire.
Jeunesse fit partie de la délégation blanquiste parisienne, comprenant avec lui Calavaz, Jeannon, A. Humbert, Lalourcey, Protot et Subit, qui assista au premier congrès de l’Internationale tenu à Genève en septembre 1866. Aucun de ces militants n’était officiellement délégué. Ils intervinrent au congrès malgré la défense de Blanqui et causèrent du désordre. C’est pour examiner leur manquement à la discipline qu’une réunion eut lieu le 7 novembre suivant au café de la Renaissance, 1, boulevard Saint-Michel, à Paris. La police était au courant et de nombreuses arrestations furent opérées. Des condamnations suivirent. Jeunesse dut faire trois mois de prison et payer 500 f d’amende. Voir E. Levraud.
Jeunesse appartenait à la loge « Écossais inséparables » — Voir E. Thirifocq.
SOURCE : M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire, op. cit.