Né le 4 avril 1843 à Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise) ; demeurant à Passy ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire, vivant en concubinage. Pendant la Commune de Paris, du 1er avril au 15 mai 1871, il fit partie de l’artillerie de la XVIe légion ; il prétendit être alors rentré chez lui. Il fut arrêté le 22 mai à Passy chez un marchand de vins.
Il y eut un premier jugement le 13 avril 1872, mais il fut annulé pour vice de procédure. Jobey fut condamné, le 31 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 25 janvier 1873, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Puis, sa peine fut remise le 28 février 1877 ; il rentra par la Seudre, et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.