Né à Saint-Léger-le-Guérétois (Creuse) le 1er mars 1846 ; demeurant à Paris, 6, rue Laplace, Ve arr. ; « maçon ou cordonnier » ; communard.
Lieutenant au 151e bataillon fédéré. Le 5e conseil de guerre le condamna par contumace, le 11 décembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Il arriva en Belgique le 19 novembre 1872, et se fixa à Bruxelles où il publia, « dans les journaux étrangers, des poésies ultra-révolutionnaires » — il s’agit d’un poème et d’un article publiés en 1876 dans La Liberté du Peuple. Joinaux fut gracié le 5 juin 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/861, n° 4559. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. gén. Roy. Belgique, dossier Sûreté n° 258.785 (en 1880), le nom est orthographié Joineaux. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.