JOLLIOT Gustave, Joseph

Né le 1er juin 1846 à Paris ; y demeurant, 60, rue Picpus (XIIe arr.) ; commis d’architecte ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il vivait en concubinage avec une femme de quarante ans, mère de six enfants, dont le dernier fut reconnu par lui ; ancien militaire.
Pendant le 1er Siège, il servit comme capitaine dans la 2e compagnie de marche du 218e bataillon de la Garde nationale. Il prétendit avoir donné sa démission dans la première quinzaine d’avril 1871 et avoir continué à servir comme simple garde. Mais au dossier figure un bon du 17 mai pour l’armement du capitaine Jolliot. Il soutint ne pas avoir quitté son domicile du 22 au 28 mai. Il fut arrêté le 25 juin 1871 et incarcéré à Rochefort.
Il fut condamné, le 27 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; en Nouvelle-Calédonie, Jolliot fit partie de la Tierce, société secrète constituée par certains déportés (rapport du 10 mai 1876) ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62412, notice JOLLIOT Gustave, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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