JOLY Louis, Urbain

Né le 24 octobre 1832 à Joyeuse, arrondissement de Largentière (Ardèche) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié. Entrepreneur de menuiserie à Paris, il avait une excellente situation.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 7e compagnie sédentaire du 133e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris ; on lui reprocha une arrestation et une séquestration illégales. D’après le commissaire de police du XIIIe arr., il avait « une mauvaise conduite » — sans précision, ce qui signifie sans doute qu’il avait des sympathies pour la Commune.
Il fut condamné, le 20 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; le 11 décembre 1872, il fut autorisé à résider à la Grande-Terre où il fit faillite comme entrepreneur de menuiserie ; le 14 février 1877, sa peine fut commuée en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62427, notice JOLY Louis, Urbain, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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