JONNART Jean-Baptiste

Né le 13 septembre 1835 à Mons (Belgique) ; sans domicile ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Jonnart arriva à Paris en septembre 1870. Le 21, il fut écroué à la Préfecture de police pour vagabondage ; libéré le 21 octobre, il s’engagea peu après dans le 112e régiment de ligne. Il fut libéré le 20 mars 1871 à Evreux (Eure) avec une feuille de route pour Maubeuge (Nord).
Il vint à Paris et, au début de mai, entra dans une batterie d’artillerie fédérée. Le 24 mai, il fut blessé à la main gauche et soigné à l’ambulance du Panthéon. Arrêté le 25 mai, il fut condamné, le 30 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 5 décembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Puis, sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Rentré en Belgique après sa remise de peine, il décéda dans sa ville natale le 20 avril 1882. Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62437, notice JONNART Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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