JOSSET Alphonse

Né le 4 février 1836 à Bruxelles (Belgique) ; tourneur sur ivoire ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il vivait en France depuis au moins une dizaine d’années lorsqu’éclata la guerre franco-prussienne. Josset s’engagea alors dans l’armée régulière pour la durée des hostilités. On ignore à quelle date il fut démobilisé, mais on sait en revanche qu’il s’enrôla comme simple garde au 239e bataillon de la Garde nationale le 13 mars 1871. Nommé sous-lieutenant le 20 avril, il fit du service dans plusieurs forts, à Issy, Vanves, Bicêtre, etc.
Le 25 mai, Josset commandait le fort d’Ivry. Tourné par les troupes régulières et abandonné par ses supérieurs, il négocia avec les officiers du 75e de ligne sa reddition et celle de ses hommes sans qu’un coup de feu ne soit tiré.
Il fut condamné le 10 novembre 1871 par le 5e conseil de guerre à la déportation simple (il avait fait l’objet d’une première condamnation en 1862 à 3 mois de prison pour abus de confiance). Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié le 15 janvier 1879, il rentra en Europe cette même année par le Var.
Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62456, notice JOSSET Alphonse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 octobre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/848 et H colonies 86. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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