MALGOUYRÈS Georges, Jean (Rollin dans la Résistance, surnommé « Le Colonel » par les cheminots)

Georges Malgouyres était le fils d’un couple de cultivateurs. À la déclaration de la guerre, il fut mobilisé comme lieutenant dans le 2e Régiment d’artillerie. Fait prisonnier, il réussit à s’évader. Il entra alors à la SNCF au service Exploitation en gare de Toulouse (Haute-Garonne), au grade de commis. Georges Malgouyrès rejoignit très vite le maquis où il fut, entre autres, instructeur formateur des actions de sabotages dans la région Sud-Ouest. On le retrouve le 19 août 1944 aux combats de la Libération de la gare de Toulouse en tant qu’officier des FTPF. Avec d’autres éléments de la Résistance, il participa alors à la création du « groupe Matabiau » dont il devint membre de l’état-major.

Adhérent du PCF depuis 1942 ou 1944, il s’orienta rapidement vers une activité politique. Après la Libération, il suivit après la Libération l’école d’un mois du Parti communiste.

À partir de 1948, il participa à certaines réunions du secteur CGT des cheminots jusqu’en 1951. Au mois de novembre de cette année, il fut appelé comme secrétaire général du secteur en remplacement de Raymond Gadroy qui venait d’être élu secrétaire général de l’Union départementale CGT de la Haute-Garonne. Il resta à cette responsabilité jusqu’en 1962, date à laquelle Michel Bordenave le remplaça. De 1957 à 1961, il fut membre de la commission administrative de la Fédération CGT des cheminots.

Il fut élu délégué du 4e degré (auprès du directeur général) en 1955 et conserva cette fonction jusqu’en 1964. Pendant de nombreuses années, il fut également délégué du comité mixte EX de Toulouse.

Son activité au PCF l’amena devenir conseiller municipal de Toulouse à la fin des années 1950. Il fut membre du comité de section PCF en 1961, secrétaire de la section des cheminots en 1964, puis membre du bureau de la section en 1968. Il fit également partie du bureau fédéral du PCF de Haute-Garonne de 1953 à 1962, puis du comité fédéral en 1964, et devint ensuite membre de la commission fédérale de contrôle financier de 1965 à 1968 au moins. Il fut candidat du Parti communiste lors des élections législatives de 1967 et 1968 dans la 2e circonscription de Haute-Garonne (Toulouse Centre) se désistant chaque fois au second tour pour le candidat de la FGDS, Rousselet.

Après la retraite il quitta Toulouse pour la région parisienne pendant plusieurs années. Son engagement politique le conduisit à occuper la fonction de maire adjoint de Corbeil-Essonnes (Essonne). Puis il regagna Toulouse où il continua de militer en particulier à l’Amicale des vétérans du Parti communiste dont il fut membre du bureau national.

Il s’était marié à Toulouse le 12 juillet 1941 avec Hélène Higounet.