Né le 21 janvier 1852 à Paris ; y demeurant, 5, rue du Ponceau (IIe arr.) ; apprêteur de neuf ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était célibataire. Il travaillait chez un sieur Quétin — Voir ce nom — qui vivait en concubinage avec sa mère depuis onze ans.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 2e compagnie de marche du 92e bataillon de la Garde nationale ; il continua après le 18 mars 1871.
Fut-il condamné une première fois à la déportation simple le 5 novembre 1871 ? C’est par contumace qu’il fut condamné, le 11 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité ; lorsqu’il purgea sa contumace la peine fut ramenée à la déportation simple, le 19 février 1873 ; elle fut remise le 5 juin 1879 ; mais il était mort à l’île des Pins le 9 mars 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777, BB 27 et H colonies 380.