JULIEN Isidore

Il était marié, père d’un enfant. En 1856, il avait été condamné à quinze jours de prison pour s’être approprié 20 F trouvés sur un marché, disait-il.
Il entra au 168e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège et continua son service sous la Commune de Paris. Incorporé dans une compagnie sédentaire, il était de service le 23 mai 1871 à la mairie de Montmartre lors de l’arrivée des troupes. Il se serait réfugié chez son beau-frère, rue des Trois-Couronnes ; il produisit un certificat attestant qu’il y serait resté du 23 au 28 mai.
Il fut condamné, par le 15e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie ; le 17 juillet 1872, sa peine fut commuée en trois mois de prison avec privation de ses droits civiques.