Né le 12 mars 1837 à Fleurieux (Rhône) — vraisemblablement Fleurieux-sur-l’Arbresle ; demeurant à Paris, 13, rue de Buci (VIe arr.) ; garçon limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire (on dit ailleurs marié et il y eut en effet un recours en grâce émanant de sa femme). Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 193e bataillon de la Garde nationale et, d’après son commandant, il fit bravement son devoir. Il continua son service sous la Commune de Paris et fut nommé délégué de sa compagnie ; vers le 27 avril 1871, il occupa Neuilly douze jours ; le 20 mai, il alla au viaduc d’Auteuil et, de là, au bastion 680. Il fut fait prisonnier ; les renseignements le concernant étaient « assez satisfaisants ».
Il fut condamné, le 23 janvier 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. En déportation, Just eut une très bonne conduite : employé dans un restaurant, il réalisa 2.000 F d’économies ; le 25 juin 1877, sa peine fut commuée en sept ans de détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.