Né le 28 mai 1835 à Paris ; y demeurant, 11, rue Saint-Blaise (XXe arr.) ; chaudronnier ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il fut simple garde à la 8e compagnie sédentaire du 159e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Fin avril 1871, la 8e compagnie devint une compagnie de marche. Keil monta la garde à différents bastions et aux portes de Romainville et de Montreuil. Il fut fait prisonnier le 23 mai sous les arcades de la rue de Rivoli, près du ministère de la Marine, peu après avoir abandonné la barricade de la rue de Rivoli.
Il fut condamné, le 12 avril 1872, par le 19e conseil de guerre, à trois ans de prison et à dix ans de privation des droits civiques, peine commuée, le 10 septembre 1872, en un an de prison, la suspension des droits civiques étant maintenue pendant dix ans.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/756.